Ami<\/strong><\/strong><\/strong><\/strong><\/strong><\/strong><\/em><\/strong><\/strong><\/strong><\/strong><\/strong><\/em><\/strong><\/strong><\/strong><\/strong><\/strong><\/strong><\/strong><\/strong><\/strong><\/strong><\/strong><\/strong><\/strong><\/strong><\/strong><\/em><\/strong><\/span><\/h2>\n\n\n\n-par <\/em><\/em>Francisco Bl\u00e1zquez Mart\u00ednez-<\/em><\/p>\n\n\n\nCher Bruno :
J'ai re\u00e7u votre lettre, que vous avez \u00e9crite depuis les montagnes, et elle m'a beaucoup \u00e9mue. Je la lis en voyant toute la vall\u00e9e enneig\u00e9e. Un silence qui r\u00e9g\u00e9n\u00e8re notre bruit tonitruant et maladif. En quelques mots, je dois exprimer mon souhait de pouvoir t'accompagner dans ces montagnes du nord-est, dans cette maison de pierre encastr\u00e9e dans la pente du plus beau sommet, celui qui montre un visage d'enfant. J'imagine notre marche tranquille, la respiration profonde, l'ascension progressive, l'effort final et le paysage... Je n'arr\u00eate pas de penser \u00e0 cette montagne bienfaisante en face de ma maison. Du sommet, je pouvais voir \u00e0 quel point les picotements banals \u00e9taient minuscules, les combats et leur caract\u00e8re al\u00e9atoire n'avaient aucune importance. La nature avait cr\u00e9\u00e9 ces endroits \u00e9lev\u00e9s et vides, comme s'ils touchaient le ciel, o\u00f9 je pouvais comprendre la finitude du monde.
de notre existence et de la grandeur d'essayer de la comprendre.<\/p>\n\n\n\n
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