{"id":47944,"date":"2025-05-21T11:33:12","date_gmt":"2025-05-21T09:33:12","guid":{"rendered":"https:\/\/travesiapirenaica.com\/?p=47944"},"modified":"2025-05-21T11:33:15","modified_gmt":"2025-05-21T09:33:15","slug":"geert-van-nispen-fkt-camino-del-norte-santiago","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/travesiapirenaica.com\/fr\/geert-van-nispen-fkt-camino-del-norte-santiago\/","title":{"rendered":"Geert van Nispen parcourt plus de 3 800 kilom\u00e8tres en courant et en marchant, et atteint le \"bout du monde\"."},"content":{"rendered":"
De Nijmegen, Pays-Bas \u00e0 Sagres, Portugal. \u00c0 pied. Seul. \u00c0 travers les for\u00eats, les montagnes et les falaises. Plus de 3 800 kilom\u00e8tres et 63 000 m\u00e8tres de d\u00e9nivel\u00e9, sous le soleil, le vent et la pluie. Un nomade moderne atteint le \"bout du monde\" - et trouve des liens en chemin.<\/em><\/strong><\/p>\n\n\n\n \u00c0 la pointe sud-ouest du continent europ\u00e9en, l\u00e0 o\u00f9 les falaises s'arr\u00eatent brusquement et o\u00f9 l'oc\u00e9an commence, se trouve Geert. Ses chaussures sont \u00e9rafl\u00e9es et son c\u0153ur est plein. Apr\u00e8s plus de 3 800 kilom\u00e8tres, sept pays et d'innombrables rencontres inoubliables, il arrive au \"bout du monde\" symbolique de Sagres, au Portugal.<\/p>\n\n\n\n Une aventure qui a commenc\u00e9 le 2 janvier \u00e0 Nim\u00e8gue et qui s'ach\u00e8ve aujourd'hui. Mais ce voyage est bien plus qu'un voyage \u00e0 pied. C'est une qu\u00eate de libert\u00e9, de sens, de connexion... et une d\u00e9fense du mouvement, de la vie elle-m\u00eame.<\/p>\n\n\n\n Un foyer dans le sac \u00e0 dos<\/em><\/strong><\/p>\n\n\n\n Geert laisse sa maison derri\u00e8re lui et choisit la route sous ses pieds. Litt\u00e9ralement. Avec un simple sac \u00e0 dos et une confiance infinie dans l'inconnu, il parcourt le Pieterpad, le GR5, le Camino de Luxembourg, le GR703 (route Jeanne d'Arc), le GR654, les Pyr\u00e9n\u00e9es, le Camino del Norte et des itin\u00e9raires \u00e0 couper le souffle \u00e0 travers l'Espagne et le Portugal, jusqu'au sud de l'Europe.<\/p>\n\n\n\n Ses blogs - tels que \"Every step is mine\", \"Trailrunning Quest\", \"Tiredness : a silent force or an annoying weakness\" et bien d'autres - dressent le portrait d'une personne qui vit, s'\u00e9panouit et apprend tout au long de son parcours. Du sommeil \u00e0 la belle \u00e9toile \u00e0 la course dans la douleur. De la r\u00e9flexion profonde \u00e0 l'euphorie d\u00e9bordante. Et, par-dessus tout, une passion indomptable d'\u00eatre dehors et de continuer \u00e0 bouger.<\/p>\n\n\n\n Un hymne \u00e0 la r\u00e9silience et \u00e0 l'inconnu<\/em><\/strong><\/p>\n\n\n\n En chemin, Geert se laisse guider par son intuition. Il se lance des d\u00e9fis en \u00e9tablissant des records de vitesse sur des chemins de p\u00e8lerinage historiques, comme le Camino del Norte, o\u00f9 il a battu en avril le record en autosuffisance avec un temps de 10 jours, 22 heures, 36 minutes et 29 secondes. Mais il appr\u00e9cie \u00e9galement la lenteur : \u00e9couter le bruissement des arbres, rencontrer des \u00e9trangers sur des cols de montagne isol\u00e9s, partager le silence, la nourriture et les histoires.<\/p>\n\n\n\n Le voyage devient une m\u00e9taphore de la vie elle-m\u00eame : il ne s'agit pas d'une ligne droite, mais d'un chemin plein de croisements, de d\u00e9cisions, de rencontres et d'opportunit\u00e9s. Geert parle d'une \"existence en mouvement\" et d\u00e9clare : \"La maison n'est pas l'endroit o\u00f9 l'on vit. La maison, c'est l'endroit o\u00f9 l'on se d\u00e9place, o\u00f9 l'on se sent vivant\".<\/p>\n\n\n\n Soins de la maladie de Parkinson<\/em><\/strong><\/p>\n\n\n\n Par son voyage, Geert souhaite \u00e9galement attirer l'attention sur la maladie de Parkinson. Il marche pour ceux qui ne peuvent plus se d\u00e9placer librement. Sa page de campagne sur inactievoorparkinson.nl<\/a> a d\u00e9j\u00e0 incit\u00e9 de nombreuses personnes \u00e0 agir. \"Tant que je pourrai marcher, je marcherai aussi pour eux\", d\u00e9clare-t-il. \"Et je continuerai \u00e0 marcher.<\/p>\n\n\n\n Un voyage qui va au-del\u00e0 de la derni\u00e8re \u00e9tape<\/strong>
Sagres est peut-\u00eatre la fin symbolique, mais pour Geert, c'est le d\u00e9but de quelque chose de nouveau. Quelque chose de plus grand. Une connexion profonde avec la nature, avec lui-m\u00eame et avec le monde qui l'entoure. Il ne se d\u00e9finit pas comme un voyageur, mais comme un chercheur. Et il n'a pas fini de chercher.<\/p>\n\n\n\n
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