Geert van Nispen parcourt plus de 3 800 kilomètres en courant et en marchant, et atteint le "bout du monde".
De Nijmegen, Pays-Bas à Sagres, Portugal. À pied. Seul. À travers les forêts, les montagnes et les falaises. Plus de 3 800 kilomètres et 63 000 mètres de dénivelé, sous le soleil, le vent et la pluie. Un nomade moderne atteint le "bout du monde" - et trouve des liens en chemin.
À la pointe sud-ouest du continent européen, là où les falaises s'arrêtent brusquement et où l'océan commence, se trouve Geert. Ses chaussures sont éraflées et son cœur est plein. Après plus de 3 800 kilomètres, sept pays et d'innombrables rencontres inoubliables, il arrive au "bout du monde" symbolique de Sagres, au Portugal.
Une aventure qui a commencé le 2 janvier à Nimègue et qui s'achève aujourd'hui. Mais ce voyage est bien plus qu'un voyage à pied. C'est une quête de liberté, de sens, de connexion... et une défense du mouvement, de la vie elle-même.
Un foyer dans le sac à dos
Geert laisse sa maison derrière lui et choisit la route sous ses pieds. Littéralement. Avec un simple sac à dos et une confiance infinie dans l'inconnu, il parcourt le Pieterpad, le GR5, le Camino de Luxembourg, le GR703 (route Jeanne d'Arc), le GR654, les Pyrénées, le Camino del Norte et des itinéraires à couper le souffle à travers l'Espagne et le Portugal, jusqu'au sud de l'Europe.
Ses blogs - tels que "Every step is mine", "Trailrunning Quest", "Tiredness : a silent force or an annoying weakness" et bien d'autres - dressent le portrait d'une personne qui vit, s'épanouit et apprend tout au long de son parcours. Du sommeil à la belle étoile à la course dans la douleur. De la réflexion profonde à l'euphorie débordante. Et, par-dessus tout, une passion indomptable d'être dehors et de continuer à bouger.
Un hymne à la résilience et à l'inconnu
En chemin, Geert se laisse guider par son intuition. Il se lance des défis en établissant des records de vitesse sur des chemins de pèlerinage historiques, comme le Camino del Norte, où il a battu en avril le record en autosuffisance avec un temps de 10 jours, 22 heures, 36 minutes et 29 secondes. Mais il apprécie également la lenteur : écouter le bruissement des arbres, rencontrer des étrangers sur des cols de montagne isolés, partager le silence, la nourriture et les histoires.
Le voyage devient une métaphore de la vie elle-même : il ne s'agit pas d'une ligne droite, mais d'un chemin plein de croisements, de décisions, de rencontres et d'opportunités. Geert parle d'une "existence en mouvement" et déclare : "La maison n'est pas l'endroit où l'on vit. La maison, c'est l'endroit où l'on se déplace, où l'on se sent vivant".
Soins de la maladie de Parkinson
Par son voyage, Geert souhaite également attirer l'attention sur la maladie de Parkinson. Il marche pour ceux qui ne peuvent plus se déplacer librement. Sa page de campagne sur inactievoorparkinson.nl a déjà incité de nombreuses personnes à agir. "Tant que je pourrai marcher, je marcherai aussi pour eux", déclare-t-il. "Et je continuerai à marcher.
Un voyage qui va au-delà de la dernière étape
Sagres est peut-être la fin symbolique, mais pour Geert, c'est le début de quelque chose de nouveau. Quelque chose de plus grand. Une connexion profonde avec la nature, avec lui-même et avec le monde qui l'entoure. Il ne se définit pas comme un voyageur, mais comme un chercheur. Et il n'a pas fini de chercher.
Geert van Nispen bat le temps le plus rapide sur le Camino Santiago del Norte
À l'occasion de la Journée mondiale de la maladie de Parkinson, Geert termine sa marche de 844 kilomètres en un temps record. Il ne pouvait y avoir de plus beau cadeau, car Geert s'efforce toujours d'attirer l'attention sur la maladie de Parkinson.
Geert travaille depuis plus de 2 960 kilomètres dans les jambes depuis son départ de Nimègue le 2 janvier. Via le Pieterpad, le GR5 à travers la Belgique, le Camino à partir du Luxembourg, le GR5F, la route Jeanne d'Arc et le GR654 à travers la France, le GR11 et le Camino del Norte, ses Sentier de la quête l'a finalement conduit à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Le plus rapide sur le Camino del Norte
Le dimanche 30 mars, Geert a fait ses premiers pas à Irún, point de départ de cette route historique le long de la côte nord accidentée de l'Espagne. Son objectif était clair : améliorer la Temps le plus rapide connu (FKT) en autosuffisance. Le temps réel - 15 jours et un peu plus de 3 heures - a été difficile à battre, mais les records sont là pour être battus.
Geert ne veut pas simplement enregistrer un temps. Il court pour raconter une histoire. Une histoire de persévérance, de dépassement des limites, de puissance du mouvement. Geert court pour ceux qui ne peuvent plus le faire aussi facilement : les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
Le Camino del Norte n'est pas une marche facile. Il s'agit d'un itinéraire d'environ 844 kilomètresavec environ 19 000 mètres de déniveléLe pèlerin est confronté à des conditions météorologiques imprévisibles, à des pentes abruptes et à une solitude sans fin.
Après des journées avec une moyenne de 60 kilomètres par jourGeert se sent plus fort. Il décide de se dépasser, mentalement et physiquement. Au-delà de toutes ses limites. Il continue dans la douleur, avec une jambe enflée, sans dormir certaines nuits, en s'amusant intensément et en allant toujours de l'avant. Toujours de l'avant.
Après 10 jours, 22 heures, 36 minutes, 29 secondesGeert arrive épuisé sur le parvis de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, destination finale de tous les chemins de pèlerinage. Grâce à cet exploit, il bat le précédent record de plus de 4 jours. Une réalisation extraordinaire qui témoigne de ténacité, de résilience et d'un soupçon de folie positive.
Le sentier de la quête de Geert
Le Sentier de la quête de Geert (https://geertvannispen.nl/geerts-quest-trail/) est un voyage à pied très particulier jusqu'à Sagres, au Portugal, le "bout du monde".
Armé d'un sac à dos et d'une tente, il rejoint les GR, E et autres sentiers de courte et longue distance en direction de Sagres, toujours en autosuffisance. Sans oublier le soutien des marques Rab et MERRELLqui rendent cette aventure possible grâce à leur partenaires régulière. Pour ce faire, il parcourt le plus grand nombre possible de sentiers naturels, combinant la randonnée et le trekking, randonnée rapide et des sentiers traversant les Pays-Bas, l'Allemagne, la Belgique, la France, l'Espagne et le Portugal. En route vers l'endroit où tout se termine. En route vers le bout du monde.
Au-delà du symbolisme et de l'aventure, il y a aussi une touche de romantisme :
"L'aventurier quitte son domicile pour parcourir plus de 4 500 kilomètres jusqu'au bout du monde.
[9 avril 2025] Geert van Nispen défie le temps sur le Camino del Norte : 844 km contre la montre
Nous sommes mercredi et Geert van Nispen court. Ce n'est pas n'importe quelle course : 844 kilomètres, d'Irún à Saint-Jacques-de-Compostelle, avec l'océan Atlantique pour compagnon et un chronomètre qui ne lui laisse aucun répit. Son objectif : battre le record du temps le plus rapide connu (FKT) du Camino del Norte avec style. autosuffisante. Le record actuel à battre est de 15 jours, 3 heures et 32 minutes, établi par Patrick Scheel en août 2023. Geert a pour objectif d'entrer à Santiago demain, jeudi, et d'établir un nouveau meilleur temps connu.
Van Nispen n'est pas étranger à ces défis. Il a déjà réalisé des records au Luxembourg et sur l'exigeant parcours du GR703 en France. Mais il connaît aussi le goût amer de la défaite, lorsque dans les Pyrénées, la dureté du GR11 l'a contraint à l'abandon (nous avons suivi cette tentative de près). Cependant, loin de le décourager, ce revers n'a fait que renforcer sa détermination à réaliser d'autres FKT (meilleurs temps connus).
Le Camino del Norte est réputé pour sa difficulté : 19 000 mètres de dénivelé cumulé, un temps imprévisible et la solitude comme compagne constante. Il n'y a pas de longues haltes ni de moments pour discuter tranquillement dans un café ; chaque minute compte. Geert fait l'itinéraire en autosuffisantece qui signifie qu'il porte tout ce dont il a besoin pour survivre et aller de l'avant, sans aide extérieure organisée. Une lutte permanente pour équilibrer le poids, le confort et l'endurance.
Mais cette course est bien plus qu'un simple record personnel. Geert court pour sensibiliser et soutenir les personnes qui luttent contre la maladie de Parkinson, une maladie qui limite la capacité de bouger. Chaque douleur, chaque kilomètre parcouru dans la solitude, sous la pluie ou dans le froid, a une signification particulière : donner une voix et de l'espoir à ceux qui ne peuvent plus faire ces pas.
Geert avance inexorablement vers son objectif. A moins de 230 kilomètres de Santiago, la pression monte, mais sa détermination aussi. Ce jeudi pourrait être historique.
"Je suis ici pour raconter une histoire", dit Geert, et son histoire est claire : persévérance, solidarité et un défi épique contre la montre.
Demain, nous saurons si le Camino del Norte a un nouveau champion. En attendant, Geert continue de courir. Chaque minute compte.
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