Pyrénées. Sommets uniques #2 : Hautes Pyrénées et Haute Garone.

Crêtes uniques #2 : Hautes Pyrénées et Haute Garone

Nous poursuivons la recherche de ces grands "sommets solitaires" à travers les Pyrénées que nous avons commencée avec un article précédent sur les "sommets solitaires" des Pyrénées. Vallées occidentales. Grandes montagnes peu visitées, "oubliées", mais qui, en raison de leur beauté ou de leur importance, méritent d'être visitées.

En réalité, beaucoup d'entre eux sont des sommets très connus dans leur région et parmi les grimpeurs réguliers, et les raisons de leur manque de prétendants ont plus à voir avec la proximité d'autres sommets plus connus qui font l'objet de toute l'attention. D'autres fois, le "problème" est qu'ils n'ont pas le confort d'un refuge abrité, de longues marches d'approche, de grandes pentes ou le franchissement d'un col d'escalade, ces inconvénients qui, pour d'autres, ne sont que l'essence même de l'activité.

Hautes Pyrénées et Haute Garone

A cette occasion, nous avons couvert les départements français des Hautes-Pyrénées et de la Haute-Garonne, y compris plusieurs des principaux massifs pyrénéens tels que les montagnes de Gourette, Balaitús, Vignemale, Barbat, Neouvielle, Arbizon et la région du Grand Bachimala.

1. le Grand Gabizos ou Pic des Taillades (2.692m)

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Cimier des Gabizos / Photo originale [CC BY-NC-ND 2.0] : Bernard Pez (flickr).

Au nord des Pyrénées, un massif de crêtes acérées s'élève au-dessus du domaine de la station de ski de Gourette. Depuis la route du col de l'Aubisque, se détache le pic de Ger, à l'aspect émoussé et quelque peu gâché par la présence de la station de ski, ou la modeste Pene Sarrière, célèbre pour l'itinéraire qui longe l'arête sud très acérée (AD). En poursuivant vers l'est la succession des crêtes, on trouve au col du Soulor un autre secteur plus isolé où se dresse une belle montagne qui représente le point culminant de cette chaîne, le Pic de Ger, dont l'aspect est émoussé et quelque peu gâché par la présence d'une station de ski. Grand Gabizos ou Pic des Taillades.

Pour atteindre le sommet, les itinéraires les plus courants sont au nombre de deux, celui qui part de la vallée du Litor et celui qui part de la station de ski de Gourette. Une bonne option est de combiner les deux itinéraires si vous avez deux voitures ou en suivant le GR10 (19 km ; 1 800 m).

Pour le cirque Litor (Montée : F ; Distance : 13 kilomètres aller-retour ; Durée approximative : 6 heures ; Dénivelé : 1 400 m). Le point de départ se situe sur la D918 entre le col de l'Aubisque et le col du Soulor, à 4 kilomètres de ce dernier. C'est l'itinéraire le plus rapide et le plus facile à gravir. Depuis la route, on emprunte un sentier qui monte d'abord en forêt, puis continue à remonter la vallée sur un terrain dégagé. En montant, on passe la cabane de Larue et le col de Pèneblanque, déjà sur la crête à côté du Pic de Louesque, que l'on peut aussi saisir l'occasion de gravir. Pour atteindre le Grand Gabizos depuis le col de Pèneblanque, on suit l'arête en s'aidant des mains sur des marches un peu aériennes mais faciles.

De Gourette (Montée : F ; Distance : 15 kilomètres aller-retour ; Durée approximative : 6-7 heures ; Gain d'altitude : 1 300m). L'itinéraire remonte la vallée à l'est de la Pene Sarriere, en passant par le refuge de la Coste de Goua, les lacs de la Louesque et la brèche de la Louesque. En passant par le col de la Louesque, plus à droite, au lieu de la brèche de la Louesque, il faut franchir un col de degré II pour atteindre le sommet de la Louesque. Une fois arrivé, il faut suivre l'arête jusqu'au Grand Gabizos comme sur l'itinéraire précédent depuis la vallée du Litor.

2. le Grand Barbat (2.814m)

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Près du sommet du Grand Barbat / Photo originale : Imag'In Pyrénées.

Le Grand Barbat est un pic colossal à l'aspect pyramidal. Il est le point culminant d'une chaîne de sommets accidentés qui s'écarte de l'axe axial séparant les vallées d'Estaign et de Cauterets et qui concentre un grand nombre de lacs et de vallées très verdoyants. C'est précisément cette position à l'écart de l'axe principal qui en fait un excellent point de vue et lui confère une plus grande importance dans la région environnante. En même temps, la proximité des trois premiers sommets à l'ouest et le fait qu'il soit caché au-dessus de la vallée d'Argelès par d'autres sommets remarquables comme le Monné, le mettent à l'abri du regard des alpinistes. Les voies d'ascension normales sont très belles et faciles à partir d'Estaign ou de Cauterets. Depuis Estaign, vous pouvez suivre un itinéraire circulaire, qui nous semble être la meilleure façon de connaître ce lieu, que nous vous proposons ci-dessous.

Depuis le lac d'Estaing montée du lac de Barbat et descente du cirque d'Arrouy (Distance : 20 kilomètres ; durée approximative : 10 heures ; dénivelé : 1 700 m). L'itinéraire de montée suit d'abord le GR10, en passant par le sapin de l'Escale, la cabane d'Arriousec, les cabanes de Barbat et le lac de Barbat, avant d'emprunter le sentier rocheux qui mène à la brèche de Barbat et du Grand Barbat. Pour la descente, nous revenons à la brèche de Barbat, mais au lieu de descendre vers le nord par le même chemin, nous allons vers le sud (un peu plus long) en direction des lacs du cirque d'Arrouy et du lac de Plaa de Prat, dans la vallée principale.

3. le Grand Tapou (3.150m) et le Moyen Pic (3.130m)

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Pic du Midi et Petit Tapou de la vallée de l'Ara.

Le Gran Tapou et le Pic du Milieu constituent une bonne option dans le massif du Vignemale pour faire trois ascensions faciles à la journée. Ils sont situés à l'extrémité sud-est de la couronne de pics qui forment le massif, et descendent brusquement dans la vallée de l'Ara, au sud. L'itinéraire qui part du côté espagnol depuis Bujaruelo est très long et finit par rejoindre l'itinéraire qui monte dans la vallée d'Ossoue, la voie la plus rapide et une bonne option pour connaître cette vallée, car nous préférons l'itinéraire qui monte dans la vallée de Gaube pour visiter la spectaculaire face nord du Vignemale.

A partir du réservoir d'Ossoue (Montée : F ; Distance : 13 kilomètres aller-retour ; Durée approximative : 7 heures ; Dénivelé : 1 400 m). En partant du barrage-réservoir (1 840 m), on monte par le refuge de Lourdes, les lacs de Montferrat, la brèche du Tapou et le col supérieur (3 111 m), qui sépare le Gran Tapou (3 150 m) du Pico del Medio (3 130 m) sur la droite. Depuis le sommet, la vue est impressionnante dans toutes les directions, mais ce qui est le plus frappant, c'est l'énorme dalle de marbre des dalles de Labaza située en dessous du Montferrat.

4. Pic d'Ardiden (2.988m)

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Versant NE du Pic d'Ardiden et lac Badet / Photo originale [CC BY-NC-ND 3.0] : Philippe Queinnec (Camptocamp).

Le pic de l'Ardiden est le point culminant d'une crête acérée qui sépare la vallée de Lutour de la vallée de Luz Saint Sauveur. La vallée du Lutour, jumelée avec la vallée de Gaube, conserve, contrairement à cette dernière, la solitude de la nature sauvage. Là encore, le fait qu'elle n'atteigne que 3000 m d'altitude la rend peu fréquentée, et hormis quelques randonneurs qui parcourent souvent le fond de la vallée en direction des lacs, les sommets restent assez marginaux. Néanmoins, l'Ardiden est une montagne élégante, dont l'ascension par le vallon de Lutour n'est ni difficile ni dangereuse, mais qui laisse un goût d'escalade en raison des nombreux blocs qu'il faut franchir sur l'arête pour atteindre le sommet.

De la Fruitière (Montée : F ; Distance : 17 kilomètres aller-retour ; Durée approximative : 8-9 heures ; Gain d'altitude : 1 600 m). Une route traverse la vallée du Lutour jusqu'à La Fruitiére, auberge et refuge, où vous pouvez garer votre voiture. L'itinéraire traverse la vallée de Lutour jusqu'au refuge Pouey Caut. Il monte ensuite à gauche, en passant par le refuge Russel, pour gagner l'arête sud-ouest du Pourtau des Agudes, le long de laquelle il continue à grimper en blocs faciles jusqu'au sommet.

5. Pic Long (3.192m)

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Pic Badet et Pic Long du Pic de Neouvielle.

Le Pic Long (3 192 m), dans le massif du Neouvielle, est l'un des 11 sommets principaux des trois mille pyrénéens, c'est-à-dire le plus haut sommet de l'un des 11 secteurs où se concentrent les 217 trois mille répertoriés et le plus haut sommet des Pyrénées françaises entièrement situé sur le territoire français.

Cela dit, ce devrait être un sommet populaire, et il le serait s'il n'était pas aussi le plus difficile des 11 sommets. En réalité, les itinéraires normaux ne sont pas très difficiles, mais suffisamment pour tenir à distance les moins intrépides. L'itinéraire classique par le glacier du Pays Baché est devenu plus difficile en raison du recul du glacier, et l'itinéraire par l'arête ouest via le Pic Badet (3 135 m) semble désormais l'option la plus réalisable pour atteindre le sommet (PD).

Depuis le lac de Cap de Long (Montée : PD ; Distance : 14 kilomètres aller-retour ; Durée approximative : 8-9 heures ; Gain d'altitude : 1400m). A partir du barrage de la retenue, accessible en voiture, suivre une piste, puis un sentier, qui longe la retenue au sud et remonte la vallée qui s'ouvre au fond en direction du sud (Montagne de Cap de Long). Après avoir passé un petit étang, le sentier longe le contrefort qui émerge du Pic Maubic et tourne à droite. L'itinéraire classique monte à la fourche du Pic Long (AD-), mais de nos jours il est préférable de monter à gauche au Pic Badet (PD-) et de continuer le long de la crête jusqu'au Pic Long (PD). Pour la descente, il est possible de descendre en rappel de la Hourquette du Pic Long par l'itinéraire classique.

6. Pic Méchant (2.944m)

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Pic de Bugatet - Pic Méchant cresterie

Le Pic Méchant forme avec son voisin, le Pic de Bugatet, un élégant rempart au sud de la route du Cap de Long, dans la réserve du Néouvielle. Ces deux sommets sont très visibles depuis la route menant aux lacs d'Aumar et d'Aubert depuis le lac d'Oredon, mais n'attirent que peu d'alpinistes. Il s'agit d'une ascension simple, idéale pour une journée ou une matinée d'ascension.

Depuis la route de Cap de Long (Montée : F ; Distance : 5 kilomètres aller-retour ; Durée approximative : 4-5 heures ; Dénivelé : 850m) Nous montons sur le versant gauche de la vallée de l'Estaragne, parallèlement à l'arête nord, sur un sentier peu marqué et jalonné de quelques bornes. A la fin de la montée, il y a un couloir raide qui mène à une brèche entre les pics Méchant et Toudes. Pour atteindre le sommet, il reste quelques difficultés de degré II en terrain exposé.

7. Aguillous / Soum des Salettes (2.976m)

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Soum des Salettes depuis la vallée du Badet / Photo originale : [CC BY-SA 3.0] : NibasH (Panoramio).

L'Aguillous ou Soum des Salettes passe un peu inaperçu entre les sommets qui composent le secteur de La Munia (cirque de Troumouse) et le secteur sud de la réserve du Neouvielle. Son versant oriental, visible depuis la station de Piau Engaly, reste à l'abri des remontées mécaniques, tandis qu'à l'ouest, il projette une crête allongée vers Gedre, séparant les vallées de Héas et de Campbieil.

De Piau Engaly (Montée : F ; Distance : 14 kilomètres aller-retour ; Durée approximative : 5-6 heures ; Gain d'altitude : 1200m). L'itinéraire commence par suivre le vallon de la Neste de Badet jusqu'au refuge de la Moune, où l'on prend un sentier qui monte dans la pente à droite jusqu'au col de Campbieil. Pour atteindre le sommet, nous continuons vers le sud sur une pente raide avec une bonne adhérence.

8. Arbizon (2.831m)

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Face nord de l'Arbizon / Photo originale [CC BY-NC-ND 2.0] : Groupe de montagnes El Maquis (Flickr).

Séparé de l'axe principal de la chaîne pyrénéenne, au nord-est du massif du Neouvielle, et loin d'autres sommets plus élevés, c'est un grand point de vue sur les Pyrénées depuis le nord. C'est une montagne de grande ampleur qui, au sud, au-dessus d'Aulon, où passe la voie normale d'ascension, présente un dénivelé de près de 1 700 m.

De Lurges Farms (Distance : 11 kilomètres aller-retour ; durée approximative : 7 heures ; dénivelé : 1 400 m), L'itinéraire le plus courant part d'Aulon, que l'on rejoint en voiture par une piste goudronnée. L'itinéraire traverse la forêt en suivant la vallée principale jusqu'à un carrefour sur la droite, qui monte vers le nord en passant par le refuge d'Espigous, la Coume d'Espigous, la source du Coulariot et la brèche d'Aurey, avant d'atteindre le sommet.

9. Pic d'Aret (2.939m)

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Pic d'Aret et Pic de Tramezaigue depuis la vallée d'Aure / Photo originale : [CC BY-NC-SA 2.0] : Philippe Villette (flickr).

Dans la zone du tunnel Bielsa-Aragnouet, l'axe principal présente une série de sommets sans grande importance. Cependant, au nord et au sud, il y a des satellites et des crêtes secondaires parmi lesquelles se trouvent plusieurs sommets importants, comme le Pic d'Aret, qui domine la vallée de St Lary 2 000 mètres plus haut.

Depuis la piste forestière d'Artigues (Montée : F ; Distance : 13 kilomètres aller-retour ; Durée approximative : 8 heures ; Dénivelé : 1 600 m). Le point de départ se situe à environ 3 kilomètres de Tramezaigues. Avec la voiture, vous montez le chemin de Rioumajou sur environ 1,5 km, puis vous tournez à droite sur le chemin d'Artigues pendant un kilomètre et demi. L'itinéraire monte dans la vallée de Lassas jusqu'au lac de Sarrouès. Sans atteindre le lac, l'itinéraire tourne à gauche pour atteindre l'arête juste à droite du sommet, où il y a quelques difficultés de premier degré.

10. Lustou (3.023m)

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Face est du Lustou.

Le Lustou fait partie du groupe Culfreda-Batoua, dans le secteur du Gran Bachimala, mais en est détaché au nord de l'axe pyrénéen. Ce versant, le plus septentrional, est le plus accessible pour atteindre son sommet, contrairement aux autres trois mille de ce secteur. L'itinéraire le plus courant part de la vallée du Rioumajou et est relativement peu fréquenté, sachant qu'il s'agit d'un trois mille d'une certaine taille dans une zone, St Lary, très fréquentée.

Depuis le camping de Rioumajou (Ascension : F+ ; Distance : 13 kilomètres aller-retour ; Durée approximative : 8 heures ; Dénivelé : 1700m). L'itinéraire commence au bout de la route de la vallée du Rioumajou, à 12 km de St Lary et accessible en voiture. Suivre la piste dans le vallon de Péguère et, sans atteindre la cabane, monter le long du torrent de la Piarre. A 1780m d'altitude, le sentier s'engage dans le vallon qui s'ouvre sur la droite pour le quitter un peu plus haut (1950m) et monter plus à gauche, jusqu'au col de Lustou, où il se poursuit par l'arête quelque peu cassée et déversante (F+) jusqu'au sommet.

11. Hourgade (2.964m)

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Face est du Pic de Hourgade.

Le Pic de Hourgade est une montagne qui passe quelque peu inaperçue dans une région où même les trois mille ne sont pas très fréquentés. L'ascension de l'Hourgade est une montée importante, avec un dénivelé d'environ 1 900 m, vers un lieu peu visité qui a su préserver des coins cachés et charmants avec des lacs, des cascades et des crêtes acérées.

Depuis le Pont des Chèvres (Distance : 19 kilomètres aller-retour ; durée approximative : 10 heures ; dénivelé : 1 900 m). Le point de départ de cet itinéraire se situe au Pont des Chèvres (1 100 m), dans la vallée du Louron. Pour y accéder, au départ de Loudenvielle, suivre la route du Pont de Prat sur 2 kilomètres. Le sentier remonte la vallée de l'Aube et rejoint le GR10 à la hauteur d'un petit barrage (1500m). L'itinéraire suit ensuite le GR10 en direction du couret d'Esquierrey (2 131 m) en passant par le refuge d'Ourtiga. Bien avant d'atteindre le col (1950 m), nous quittons le GR10 pour tourner à droite et entrer dans la vallée de la Nère, où, si le sol est humide, nous pouvons trouver un passage glissant à environ 2100 m, avant les lacs de la Nère. Après avoir passé le deuxième lac, le plus grand, le sentier monte sur le versant gauche du cirque formé par les pics Hourgade, Nère et Espingo, puis traverse à droite (ouest) sous le pic de Nère pour atteindre l'Ibón de Hermitans (2 800 m). Pour atteindre le sommet, nous remontons les pentes rocheuses qui mènent à l'arête nord, large mais atmosphérique, avec quelques points où il faut se reposer les mains.

12. Pic de Lézat (3 107 m)

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Crabioules, Lézat et Grand Quayrat.

Le pic de Lézat est un élégant trois mille sur toutes ses pentes avec plusieurs itinéraires normaux "abordables", on pourrait donc s'attendre à ce qu'il soit un peu plus visité. Rien n'est moins vrai et encore moins auprès du public espagnol, effrayé par l'éloignement des points d'accès habituels et la longueur des itinéraires d'approche. Il s'agit pourtant d'un sommet prestigieux pour les amateurs de voies d'arêtes classiques. L'intégrale de l'arête Crabioules - Pic de Lézat, popularisée par Patrice de Bellefon dans son livre "Les Pyrénées. Les 100 meilleures ascensions et excursions".Cette ascension est devenue une classique incontournable de difficulté moyenne (AD+).

Il existe quatre voies d'ascension normales. La plus courante est celle qui part du refuge de Portillón, accessible depuis les fermes d'Astau. Depuis la vallée du Lys, il en existe deux autres, l'une passant par le refuge de Sarnès et l'autre par le refuge de Maupas. La quatrième option est celle qui monte depuis la vallée de Lliterola, du côté espagnol, qui ne dispose pas de refuges.

L'itinéraire que nous proposons, pratiquement circulaire, monte depuis la vallée de la Lys et combine la montée par le refuge de Sarnès et la descente par le refuge du Maupas.

De la vallée de la Lys par le refuge de Sarnès et le refuge du Maupas. (Montée : F ; Distance : 23 kilomètres aller-retour ; Temps approximatif : 14 heures qui peuvent être divisées en 2-3 étapes ; Dénivelé : 1700m). Le point de départ est le parking de la vallée de la Lys, un lieu assez touristique accessible par la route depuis Bagnères de Luchon (11kms).

L'itinéraire suit la route n° 43, l'un des nombreux itinéraires balisés, qui indique 3h20min jusqu'au refuge de Sarnès, appelé dans certains endroits le refuge des Crabioules. Il s'agit d'un refuge gratuit d'une capacité de 20 personnes où l'on peut passer la nuit et ainsi diviser l'itinéraire. L'itinéraire se poursuit à mi-pente vers le refuge du Maupas, en contournant tout le cirque. Bien avant, une fois passé l'éperon qui émerge du Grand Quayrat, on quitte le sentier pour prendre de l'altitude en traversée (quelques bornes), sans sentier, jusqu'à atteindre le flanc droit du contrefort nord du Pic Lèzat. L'essentiel est de trouver le bon itinéraire pour monter sur l'arête nord du pic qui, selon l'endroit où on l'emprunte, peut varier entre F et PD (ou embolada). Une fois sur l'arête, l'itinéraire se poursuit sans grandes complications jusqu'au sommet. La descente suit le même itinéraire jusqu'à ce que l'on retrouve le sentier qui mène au refuge Maupas. Depuis le refuge, il existe plusieurs possibilités de descente, mais la plus directe est celle de l'itinéraire 41, qui passe par le refuge Prat de Long.

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